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Ces entrepreneurs qui quittent la France…

Je suis assez stupéfait ces derniers temps d’apprendre que de très nombreux entrepreneurs sont en train de quitter la France…(comme je l’ai fait moi même d’ailleurs).

Profondément français dans l’âme, nous avons décidé de bouger afin de faire découvrir un autre mode de vie et un autre environnement professionnel à nos enfants et à nous même.

Je vous invite à découvrir le blog de Michael Amar qui va s’installer dans la Silicon Valley cet été. David Marcus , le PDG d’Echovox/Zong (bon lui est Suisse) est parti il y a quelques mois. Loic Le Meur l’année dernière…Beaucoup d’autres ont le même projet.

Nous sommes tous des français expatriés suivant régulièrement les infos francaises comme si nous nous trouvions en France mais quelque chose manque à la France pour nous retenir… Est ce que l’actuel président réussi à changer ça ? En tout cas, la volonté politique est claire et j’ai même été invité à un atelier de travail baptisé “Le prochain Google peut-il être français?” en compagnie d’Eric Besson destiné à comprendre ce qu’il faut changer pour qu’un potentiel Google émerge en France. On en est bien loin…

Ce qui faisait bien sourire est que l’atelier s’es tenu …chez Google France 🙂

Je reviendrais en détail bientôt sur les raisons qui nous font tous bouger…

Si vous même ou si vous connaissez d’autres personnes ayant quitté le pays, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Mise à jour: Un commentaire de Julien Genestoux en direct de la Silicon Valley sur le sujet

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Published inUncategorized

18 Comments

  1. […] des entrepreneurs français qui ont quitté la France, tout en gardant leur rôle dans leur boîte: Jeremie Berrebi  et François Planque (et j’en connais d’autres, comme Bart, à Bangkok). Ca tombe […]

  2. moi non seulement je ne quitte pas la France, mais en plus je ne quitte pas mon trou perdu au fond du béarn, même si 80% de me clients sont franciliens…

    Si moi qui suis béarnais, je ne reste pas et ne lutte pas pour créer de l’emploi chez moi… qui le fera ????

    alors certes c’est moins fun de travailler dans l’IT à Oloron sainte Marie qu’à San Francisco… mais je crois qu’il faut savoir garder son cap quitte à faire de sacrifices.. mon cap à moi c’est mon territoire, ce n’est certainement pas le cas des exemples que tu cites 😉

  3. Tiens amusant que tu abordes ce sujet car je t’avais fait remarquer il y a quelques temps que tu es certes parti de France, mais il me semble que ta société est en France, non ? Et je n’ai toujours pas compris ton choix de monter ta structure en France plutôt qu’ailleurs.

    J’ai quitté la France, et entre autre ses prélèvements bien plus élevés qu’ailleurs qui servent à payer des fonctionnaires trop nombreux qui mettent les bâtons dans les roues des entreprises sans raison valables alors que dans d’autres pays les fonctionnaires – même du fisc – aident les entrepreneurs, si si ! (je connais plusieurs expats tout contents d’avoir monté des sociétés en GB, dans l’ancien bloc communiste, aux USA, en Asie, etc.). On me fera remarquer que je ne participe plus à la lutte contre le chômage et à redresser mon pays, mais quand bien même je voudrais le faire face à ses difficultés administratives/politiques quotidiennes que j’estime injustifiées, la plupart des gens brillants avec qui je travaillaient ont préféré aller aussi dans d’autres pays plus dynamiques et ouverts… L’arrivée de Sarkozy n’a rien changé, l’importante hausse du budget de l’Elysée par exemple me fait même craindre le pire. C’est un peu brouillon tout ça mais je prépare moi aussi un billet plus construit sur ce sujet 🙂 En attendant, j’avais publié un texte provocateur en guise de coup de gueule :
    http://www.acbm.com/pirates/num_08/echapper-impots-voyageur-permanent.html
    Prochains chapitres : les avantages/inconvénients d’autres pays (y compris en Europe), dont on parle assez peu alors qu’ils sont plein d’opportunités, notamment quand on veut lancer une activité sur Internet.

  4. Jeremie Berrebi Jeremie Berrebi

    @Olivier: Nous avons une équipe non négligeable à Nantes et à titre personnel je suis beaucoup plus à l’aise à discuter avec l’administration française avec qu’une administration en langue étrangère.

    Tu es où toi ?

  5. Justin Justin

    Hoho! Effectivement, c’est terrifiant tous ces entrepreneurs qui quittent la france, en ralant contre les taxes, les charges sociales, les fonctionnaires, le prix de l’essence, ou je ne sais quoi encore.

    D’autant plus terrifiant, qu’après avoir bien profité du système, à savoir une bonne sécurité sociale, et des études payées par le contribuable, ils viennent nous faire la leçon sur la grande tragédie française qu’est la difficulté d’entreprendre.

    Alors, ok, c’est pas en france qu’il est le plus facile de monter une boite, ok, on devrait sûrement tuner un peu le système de taxation, mais de là à dire qu’on part à cause du système, c’est pas seulement cracher dans la soupe, c’est surtout se foutre de la gueule du monde.

    D’une part parce qu’il y a quand même suffisamment d’avantage à rester en france pour contrebalancer les difficultés financières ou administratives d’une création d’entreprise, et surtout, les exemples d’entrepreneurs qui partent me font doucement rigoler.

    Parce que, sérieusement, non, le départ de M. Lemeur n’a pas créé de crise profonde en france, et je suis personnellement bien content qu’il ait été créer son “seesmic” bien moisi ailleurs qu’en france, parce que ça m’aurait bien emmerdé de savoir que l’ANVAR (donc mes sous) ait pu financer ce truc là.

    Après, chacun part s’il veut, mais par pitié qu’on arrête de gémir sur l’état de la france et de seriner que les “vrais” entrepreneurs sont “obligés” de quitter la france. C’est totalement faux, et cette idéologie devient vraiment fatiguante.

  6. Prenons un exemple qui pourrait te correspondre. Imaginons que ton but soit de céder ton entreprise, comme tu l’as déjà fait une fois – souhaites-tu être imposé à 30 % sur les plus-values alors que tu as déjà payé un IS à 33 %, taxes professionnelles, etc ? (ce taux était de 16 % encore il y a peu). Alors que pendant ce temps il existe des pays (dont des pays francophones) où il est possible d’avoir une taxation sur les plus-values à 0 %…

    Tiens par contre je suis curieux : qu’en est-il de la constitution/gestion de société en Israël, le contexte administratif est bon ou pas ? (tu ne parles pas hébreux ? et anglais au fait ?)

  7. Justin Justin

    Cher M. Aichelbaum, pourquoi ne pas aller très vite dans l’un de ces pays qui ne vous taxera pas? Courrez-y vite. Par contre, oubliez toute idée de protection sociale ou d’école gratuite à la française, évidemment, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre, ce que vous faites semblant d’ignorer, comme la plupart des “entrepreneurs” qui pleurnichent sur ces méchantes taxes qui leur ont payé leurs études et soigné leur famille.

  8. Il existe des protections sociales qui coûtent moins cher et pour un service meilleur (quoique quand on est créateur d’entreprise, on n’a pas vraiment le droit d’être malade, l’absentéïsme c’est pas mon truc), sauf qu’il faut quitter la France puisqu’en France on n’a pas vraiment la possibilité de faire jouer une saine concurrence. Idem, je ne suis pas convaincu par votre système éducatif, je préfère payer ailleurs pour que mes enfants aillent étudier ailleurs. Je trouve normal de payer des impôts, ce qui me gêne c’est le gâchis derrière, le train de vie de certains élus pendant que d’autres crèvent dans la rue, etc. Je préfère mieux contrôler à qui je donne, c’est un choix personnel, libre à vous d’en avoir un autre.

  9. Justin Justin

    C’est tout à fait votre droit, M. Aichelbaum, si le système ne vous convient pas, vous êtes libre d’aller voir ailleurs. En attendant, il y en a qui sont content d’être là, et content de payer des impôts. Bien sûr, tout cela pourrait être mieux géré, il y a plein d’améliorations à apporter, mais globalement il vaut mieux, à mon humble avis personnel, un peu de perte et une bonne solidarité que votre vision individualiste qui laisse des gens mourir par faute de soin.

  10. Je ne pense pas avoir une vision individualiste (souhaitez-vous que nous comparions nos dons respectifs à des associations comme l’armée du salut ?) et je préfère même un système avec plus de prélèvements obligatoires comme le scandinave – mais où il y a moins de gâchis car chaque citoyens peut contrôler les dépenses des élus, etc.

  11. Jeremie Berrebi Jeremie Berrebi

    @Justin: pourquoi écrire de manière anonyme ? Meme ton email est une adresse jetable.org

    Qui t’a dit que nous ne payons pas d’impots en France ? A titre personnel, je dirige une société française et je paye donc mes impots à la source en France lorsque je touche mon salaire. Je cotise même pour la prévoyance alors que n’étant pas résident, je n’en profite absolument pas.

    Pour finir, j’avoue que la France est socialement un fabuleux pays mais est ce pour cela que nous devons y rester ? Parce que l’on y est bien au chaud tous frais payés ?

  12. Justin Justin

    @M. Aichelbaum:
    Ho, effectivement, si vous avez pu faire quelque don à l’armée du salut, voilà qui change tout. Par ailleurs, j’avais cru lire un peu plus haut une complainte sur la taxation des plus-values, mais sans doute mes yeux m’ont ils trompés.

    @Jérémie:
    – J’écris anonymement parce que ton blog me le permet et que cela m’arrange pour des raisons étrangères à ce blog. Si tu ne souhaites pas avoir de commentaires anonymes, n’hésite pas à le mentionner explicitement. Si en revanche c’était une question rhétorique destinée à me signifier que si je suis anonyme, c’est peut-être parce que je suis lache et que j’ai quelque chose à cacher, je ne pense pas que ça soit le bon angle pour débattre.

    – Et je ne dis pas que tu ne paies pas d’impot en france, ni que les entrepreneurs n’en paient pas, ni quoi que ce soit contre les “entrepreneurs” d’ailleurs, je dis simplement que les impots et les taxes n’ont pas pour but de “couler” les entrepreneurs, ils ont une raison qui est l’une des fondements de la république française: liberté, égalité, fraternité. Plus concrètement, c’est une armée, une police, une éducation gratuite et obligatoire pour tous, une protection sociale, des régimes de retraite, et plein de choses comme ça.

    Je suis par contre le premier à aller dans le sens de M. Aichelbaum quand il dit qu’il faut davantage de contrôle sur l’utilisation des impots, notamment les petits voyages en jet des ministres pour faire paris-corse ou les dépenses immobilières inconsidérées faites par certains ministères, et on pourrait en faire une liste à rallonge, jusqu’aux petits cadeaux à Bouygues et C° aux frais de la république.

    Egalement, il faudrait indubitablement changer la mentalité de certains fonctionnaires, qui devraient être là pour effectivement aider les entrepreneurs, plutôt qu’essayer de les “coincer” fiscalement. Bref, plein de choses sont à améliorer.

    Mais dire “je pars par à cause des prélèvements”, comme le fait M. Aichelbaum, après avoir bien profité du système, je pense que c’est vraiment cracher dans la soupe.

    A titre personnel, je paie plus d’impot que la moyenne des français, mais ça ne me pose aucun problème dès lors que je vois qu’il y a une protection sociale qui protège les malades, qui fait vivre les petits vieux, et qui permet à tout le monde d’aller à l’école.

    Evidemment, je suis comme tout le monde, je rale quand je vois que nos impots construisent des autoroutes dont on fait ensuite cadeaux à quelques privilégiés, mais je ne vais pas aller m’exiler pour autant.

    En revanche, l’attitude d’aller à l’étranger pour “découvrir un autre mode de vie” a toute ma sympathie, et je trouve que c’est en soi une expérience extrêmement enrichissante. Et qui est, dans sa démarche, très différente de “je pars en suisse pour ne pas payer d’impots”.

  13. Jeremie Berrebi Jeremie Berrebi

    Justin: Désolé pour la question pour l’email, en général ce sont plutot les trolls qui écrivent ça.

    Je pense que nous sommes d’accord sur tout !!

    A titre personnel, je ne suis pas parti de France pour payer moins d’impots (je pense même que les impots israéliens sont plus importants), avec 6 enfants, j’aurais bien été content de toucher les allocs en France ;-)…etc…

    J’ai quitté la France pour une simple question de mentalité. Je n’en veux pas à l’administration ni aux gouvernements..mais l’ambiance générale n’est pas faite pour que la création d’entreprise puisse être facilité. Rien que la langue est un énorme frein pour un développement international.

  14. @Justin :
    je pense que vous avez oublié de lire des mots dans ma phrase initiale : “J’ai quitté la France, et *entre autre* ses prélèvements bien plus élevés qu’ailleurs qui servent à payer des fonctionnaires *trop nombreux* qui *mettent les bâtons dans les roues des entreprises sans raison valables*.

  15. Oui, moi!
    Il fait toujours aussi beau dans la silicon valley, les maisons sont moins cheres, les VCs ont plein de sous et tout le monde embauche… Irrestible!

    – Stephane

  16. switch switch

    Pour ma part mon secteur n’a rien à voir avec la sillicon valley puisque je suis dans le domaine agricole, aprés 10 ans de galère administrative et de ponctions sociales décourageantes sur 100€ de gagné 50 vont à la protection sociale, et le reste est soumis à l’IR, autant dire qu’ au final on peut vous prendre 8€ sur 10 gagnés , j’ai donc décidé de jeter l’éponge, et d’arrêter de bosser pour des clopinettes, de vendre mon affaire et d’aller m’installer sous de meilleurs cieux. J’aime mon pays, j’ai beaucoup de peine de le quitter, mais travailler pour alimenter un puits sans fond , je ne peux vraiment plus.

    Bon courage à ceux qui restent.

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