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Interview de Thierry Lhermitte à propos du piratage en ligne

Comme annoncé ici (info reprise par Pointblog vendredi d’ailleurs), Thierry Lhermitte a accepté de répondre à mes questions à propos du piratage des Bronzés 3 en DVD.

Je pense avoir fait le tour de la question et repris l’ensemble des questions proposées par les lecteurs de ce blog.

Un petit bilan du succès des Bronzés 3 ?

Le film a fait 9.6 millions d’entrées en 5 semaines et est toujours en
exploitation.

D’où provient la version DVD présente sur les réseaux P2P ? Comment
est ce possible ?
Il a a eu plusieurs versions du film sur les P2P. Une ou deux versions
filmées en salle donc de mauvaise qualité, mais plus grave, une version
qualité dvd qui a été faite au laboratoire Eclair qui détenait les copies et
effectuait les transferts numériques.
L’enquête est en cours.

Allez vous porter plainte ? Si oui, quel serait le but de cette
plainte ? Dédommagement financier ?
La production va porter plainte en son nom et en celui des ayants-droits. La
plainte porte, d’une part sur le droit moral pour ce qui concerne les
mauvaises copies et d’autre part le vol, pour ce qui concerne la copie DVD.
Que peut on en espérer ? Rien de financier puisqu’il n’y a pas eu de
commercialisation, mais un jugement qui dise le droit.

Certaines internautes affirment que le film étant aussi financé via
des fonds publics (donc avec l’argent du contribuable), il n’est pas
si grave de se servir. Quel est le montant des fonds reçus par la
production ? Quel est ton avis sur ce "point de vue"?
Il est tellement facile pour "certains internautes" d’affirmer n’importe
quoi. Ca n’a pas plus de valeur que les discussions de bistrot mais
contrairement au paroles qui s’en vont, les écrits restent et prennent du
poids à chaque lecture.
Donc pour répondre à ta question : Il n’y a pas un sous de fonds publics
dans le financement des Bronzés 3. C’est très facile à vérifier au Registre
Public (public comme son nom l’indique) de la Cinématographie au CNC rue de
Lubeck à Paris.
Par ailleurs, sur l’argument qu’il n’y a pas de problème à se servir si les
films ont été financés avec des fonds publics. Je suggère donc d’aller dans
voler les pharmacies qui commercialisent des produits qui sont remboursés
par les fonds publics ou dont les recherches ont été financées par l’état.

Quelle est ta vision du piratage ?
Sans problème à petite échelle, dramatique si il s’étend. Il conduit à la
mort des industries fragiles comme le cinéma français.

 

Quel est ton avis sur le principe de "Licence Globale" ? (Redevance
forfaitisée des internautes permettant de télécharger n’importe quelle oeuvre ensuite gratuitement.

 

C’est comme les cartes de cinéma UGC etc. Soit, d’une part, le montant est
assez élevé pour rétribuer les ayants-droits, d’autre part les ayants-droits
sont identifiés et peuvent être rémunérés en fonction du nombre de
téléchargement (comme les places de cinéma).
Soit c’est une taxe minime (quelques euros) sans identification des
téléchargements et c’est une catastrophe quoi mettra à mort tout le système
français qui nous permet d’être une des seules cinématographies mondiales à
résister au cinéma US.

Est ce que tes enfants utilisent des réseaux P2P ?
C’est bien possible, et moi-même je l’ai fait.

Penses tu réellement que ce piratage va avoir des conséquences sur
les revenus des producteurs et des acteurs du film ?
Le piratage marginal, non bien sûr. La diffusion généralisée de qualité, oui
bien sûr.
La vidéo m’a fait rire mais elle est de très mauvaise foi. Si la firme
Mercedes gagne un peu d’argent, allez donc vous servir dans les garages.
Ce n’est pas parce qu’une entreprise est florissante que cela vous donne le
droit de la voler, sinon elle ne le sera plus et il n’y aura plus rien à
voler.

 

Que penses tu du marché du cinéma actuel ? Penses tu qu’il est
adapté aux nouveaux supports numériques ? Ne penses tu pas que la
sortie DVD devrait être beaucoup plus proche que la sortie en salle ?
Peux tu nous expliquer la raison de ces délais ?

 

Le système français de la chronologie des médias : (Salles de cinéma, DVD,
chaîne télé cryptés, télés en clair) essaye de préserver les intérêts de
chaque acteur de la filière.
Je ne sais pas si c’est un bon système comparé à la liberté totale et
contractuelle mais encore une fois notre système est fragile et il permet à
la France d’être un des seul pays au monde à avoir un cinéma national qui
dépasse les 15% du marché. Dans le reste du monde qui avait une
cinématographie nationale la norme est 85% US…

La VOD ne permettrait pas de résoudre ces problèmes ?
La VOD va venir tout simplement prendre sa place probablement en même temps
que le DVD.

 

Merci Thierry

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Published inUncategorized

13 Comments

  1. Merci pour cette interview. Je n’ai pas trop aimé les bronzés 3…mais bon…tous les avis sont dans la nature.

    En ce qui concerne le piratage, je suis surpris que Thierry Lhermitte n’évoque pas les causes du phénomène. Comme le prix des places de cinéma qui sont inabordables, les prix des DVD vendu 39 euros en début de carrière et bradé à 4,50 euros dans les stations services…

    Lutter contre les pirates ne règlera pas tous les problèmes. Il faut essayer d’en enrayer les causes. Peut-être qu’un peu moins de bénéfices pour les producteurs permettrais de gagner 1 ou 2 euros sur chaque place de cinéma, et donc augmenterai le nombre de cinéphiles et donc de bénéfices. CQFD.

    Le système a bien fonctionné pour la musique en ligne (voir les chiffres d’Apple), le nombre de places vendues pendant les concerts ne cesse d’augmenter, il n’y a donc aucune raison de s’opposer à la licence globale.

  2. Monsieur J Monsieur J

    Euh Florian….je pense vraiment que l’industrie musicale et l’industrie du cinéma n’ont rien à voir…et ton calcul ne veut rien dire car peu de films français sont rentables

  3. Seuls les films tres rentables sont sur les reseaux p2p. Les choristes (8.7 millions d’entrees et plus grosse recette du cinema francais avec 200 millions d’euros), les bronzes 3 (10 millions), Asterix (14 millions)…c’est la rancon du succes.

  4. ça me fait rire lorsque les gens comparent le droit d’auteur sur la musique et le cinema à la boulangerie ou la pharmacie.
    Est ce que les boulangers touchent de l’argent sur les baguettes qu’il ont faites vingts ans avant, et leur enfants et leur petits enfants après leur mort?
    Cela n’a rien a voir. Ce que produit un artiste est un concert, un spectacle… le reste n’est que produit dérivé. Et les produits dérivé cela ne se vend pas de la meme facon qu’un baguette.

  5. VIVE LE PIRATAGE DES OEUVRES !

    Inique, le projet de loi visant à interdire le téléchargement des oeuvres musicales sur le NET ! Dévoyés, prostitués, sans hauteur sont les artistes qui n’acceptent de diffuser leurs productions à destination des hommes de la terre, leurs semblables, qu’à la condition d’être payés avec de l’argent ! L’art, la musique, la poésie sont une nourriture universelle par excellence. Aucune considération d’ordre pécuniaire ne devrait limiter leur diffusion. Le simple fait de consacrer son temps libre ou sa vie entière à l’art et de le diffuser sans aucune restriction, de faire profiter à qui veut les savourer les fruits de son travail, devrait suffire au bonheur de l’artiste.

    Ce qui tue la créativité, ça n’est pas le manque d’entrée d’argent. Au contraire, c’est avec le ventre vide que le poète chante le mieux. Le confort que permettent des revenus assurés et réguliers peut même être un frein à la création. Honte aux artistes qui exigent de l’argent en échange de l’étincelle divine ! On ne devrait pas commercialiser le souffle de l’esprit. Les artistes qui soutiennent ce projet de loi se mettent sur le même plan que les marchands de lessive.

    Ces ingrats qui des muses ont reçu un cadeau merveilleux sans que rien ne leur soit demandé en contrepartie, ces simples mortels sur lesquels à la naissance se sont penchés les dieux avec une générosité, un désintéressement sublimes afin de les combler de dons sans rien leur réclamer en échange, ces petits hommes imbus de leurs dons osent exiger de leurs frères humains, leurs égaux, des hommes au même titre qu’eux, qu’il les payent pour cette grâce tombée du Ciel ! Ils estiment que la manifestation de l’infini vaut tant d’argent, ils considèrent que leur don octroyé gratuitement par les anges présidant à l’Art se pèse sur la balance des lois du marché…

    Notre société matérialiste, alimentaire, mercantile qui a commercialisé, mis en rayons, code-barré la pensée, le Beau, les plus hauts sentiments ne peut concevoir qu’un artiste compose, écrive, imagine pour l’amour de l’art, pour la gloire des étoiles, pour la beauté du geste… Nul besoin d’argent pour créer. Les artistes qui prétendent le contraire ne sont que des vendus, des menteurs, des traîtres, des bandits qui ont fricotés avec le “diable marketing”. On peut, on doit chanter sans être payé en retour. L’inspiration ne devrait pas être conditionnée par des exigences d’ordre économique.

    Les fruits de l’esprit appartiennent à tous, pauvres et fortunés. Les richesses de l’âme ne devraient pas être soumises aux lois du marché. L’universel, ce qui est issu des profondeurs de l’homme devrait voler de tête en tête, de coeur en coeur, et non passer de porte-monnaie en tiroir-caisse.

    Seuls les supports peuvent être commercialisés, pas les oeuvres.

    Le reste, ce sont de sordides affaires de comptables ayant perdu leur âme dans de vils calculs. Si les artistes veulent se payer une plume en or, une lyre sertie de diamants, une guitare étincelante de pierres précieuses, s’ils veulent manger à leur faim, qu’ils se soumettent aux mêmes rigueurs que les autres mortels : qu’ils aillent travailler à l’usine. Le talent ne confère aucun privilège à ces humains infatués de leur héritage divin. A ceux qui ici-bas veulent monnayer le legs olympien, je réponds que leur venue au monde n’a été soumise à aucun marché. Et que si les entités célestes ne demandent rien pour tous ces trésors offerts à leurs créatures humaines, les artistes devraient remercier le sort au lieu de se plaindre, et à plus forte raison ne pas faire commerce de ces présents. Il n’en sont que les dépositaires.

    Je vous engage donc à piller mes oeuvres sur http://espritlibre.foxoo.net/plume, à télécharger de la musique sur des sites gratuits et illégaux, à répandre la pensée des philosophes sans faire acheter leurs livres à votre auditoire, à chanter dans la rue les chansons que vous aurez entendues dans les écouteurs d’essai à la FNAC sans débourser un centime, et ce afin de faire partager gratuitement à un maximum de gens autour de vous les oeuvres de l’esprit que des pirates de l’âme, des vrais pirates ceux-là, veulent vous faire payer.

    Raphaël Zacharie de Izarra
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    FRANCE
    Téléphone : 02 43 80 42 98
    Freebox : 08 70 35 86 22

  6. VIVE LA TRICHERIE !

    Tricherie, fourberie, déloyauté : façons délibérément dévalorisantes, réductrices de nommer l’astuce sociale la plus légitime. Habituellement ces termes à connotation négative sont émis par ceux qui sont en accord avec le discours ambiant, comme peuvent l’être les gens honnêtes qui adhèrent aux lois de leur pays, qui votent et paient leurs impôts sans faire d’histoire en bon citoyens qu’ils sont.

    Tricher dans la société devrait être un honneur, mentir à son employeur un devoir pour tout employé qui veut gagner sa vie. Travailler au noir ne cause du tort qu’aux entrepreneurs honnêtes légalement inscrits au Registre du Commerce. Mais c’est un excellent moyen de gagner sa vie pour les exclus du marché du travail : les sans-papiers méprisés, les miséreux à qui l’on ferme les portes, les clandestins exilés, chassés, etc.

    Se faire passer pour un curé, un général de l’Armée ou un commissaire de police sont de très nobles initiatives permettant au pauvre sans diplôme, sans vertu ou sans grade de bénéficier des biens de ce monde en savourant toasts, coupes de champagnes et autres cuisses de Marquises.

    La morale imposée par la société n’est qu’une jalouse manière de préserver certains privilèges et profits des citoyens honnêtes jouant le jeu de l’État : je parle de ceux qui font preuve de peu d’astuce et de beaucoup de rigidité dans le coeur. Il n’y a fondamentalement rien de mal à manger, boire, gagner sa vie, nourrir sa famille par astuce, usurpation d’identité ou artifices, pourvu que le travail du tricheur soit bien fait, pourvu qu’une partie de l’argent du nanti tombe invariablement dans l’humble bourse de l’immigré à peau trop mate, du ventre-creux sans papier, bref de l’exclus par ségrégation sociale en général. Que font nos dirigeants ? Ils enrichissent le pays en vendant des armes à des belligérants. Morale d’État.

    La tricherie, la vilenie, le cynisme ne seraient donc moraux et admis que lorsque cela arrange les consciences officielles et l’ordre établi ? La fourberie, le mensonge, la falsification de documents, la concurrence déloyale sont des actes très moraux lorsqu’ils servent l’exclus dans ses droits fondamentaux.

    N’oublions pas que nos lois et constitutions ont été fondées sur l’absurdité, l’arbitraire, l’irrationnel : en somme, ni plus ni moins que la morale du plus fort.

    J’encourage donc le travail au noir, le piratage commercial des oeuvres, la contrefaçon, l’usurpation d’identité, l’usage de faux. Après le triomphe éhonté de la morale des nantis, promouvons la morale des faibles, des laissés pour compte d’une économie odieusement basée sur la protection des auteurs, des déclarés, des non-clandestins, des “tamponnisés”.

    Raphaël Zacharie de Izarra
    raphael.de-izarra@wanadoo.fr
    2, Escalier de la Grande Poterne
    72000 Le Mans
    FRANCE
    Téléphone : 02 43 80 42 98
    Freebox : 08 70 35 86 22

  7. xixi xixi

    Encore un qui confond un bien matériel exclusif et des données non rivales et non excluables (mais sait-il ce que c’est, dans le cas contraire je peux pas vraiment lui en vouloir). Ça m’énerve de voir à longueur de temps des parrallèles aussi foireux avec un “vol” de bien matériel alors que ca n’a strictement rien à voir. Encore faut-il avoir un peu de culture pour le savoir.

  8. Orpheus Orpheus

    Ah ce qu’il ne faut pas lire comme déclarations débiles sur le net !!

    Je ne sais pas d’où sort ce “Raphaël” et j’ai hésité à répondre tant sa diatribe est nulle et non avenue. Mais au cas où certains lecteurs trouveraient ses arguments convaincants :

    – Comme le souligne si bien Thierry Lhermitte, ne pas rémunérer la création artistique est la condamner, à terme. Tout coûte de l’argent (acteurs, techniciens, musiciens, studios…), si les fonds ne rentrent plus on tue toute création. Il n’y a qu’à voir les conséquences de quelques mois de grève des scénaristes d’Hollywood sur les séries télé US : du retard, certaines annulées malgré leur qualité…
    Si vous voulez vivre dans un monde de rediffusions, n’hésitez pas, volez le fruit de la création des autres !

    – Pourquoi le créateur de l’oeuvre serait-il le seul exclu ? Et surtout, s’il n’est plus payé, pourquoi / comment créerait-il ?! L’artiste doit donc crever de faim parce qu’il choisit (?) de s’exprimer par son art ? Ou travailler à l’usine histoire de bien tuer son inspiration ? C’est très intelligent comme point de vue. C’est en tous cas celui de quelqu’un qui ne sait pas le temps que prend une création de qualité. C’est également le point de vue égoïste d’un gros jaloux qui ne veut pas accorder aux autres ce à quoi il ne peut pas avoir accès. C’est aussi un point de vue totalement bourgeois, puisque seuls les nantis pourront alors composer à loisir, n’ayant pas besoin de cela pour gagner leur croûte (tartinée de caviar).

    – Il se prend pour un anarchiste ? Le pauvre. Ne se rend-il pas compte qu’en l’absence d’une vraie rémunération indépendante, l’artiste devra se mettre en quête de subventions ou de mécénat ? On revient 3 siècles en arrière !! Ce seront alors les gouvernements ou les grosses corpos qui décideront de l’art qui doit être sponsorisé, et choisiront-ils les oeuvres les plus marginals, les plus subversives ? Evidemment pas. Ce faux anarchisme mal réfléchi ne peut donc mener qu’à un renforcement de contrôle des pouvoirs sur la création artistique, bravo, bien vu !!

    – Et une précision, aussi évidente qu’elle paraisse : le dessin animé de South Park ne mentionne que de grosses stars qui vont devoir réduire un peu leur train de vie ; mais pour une d’entre elles, ce sont des dizaines de milliers d’artistes en survivance, courant après des cachets d’un statut précaire, essayant de s’exprimer dans une société où la seule loi est celle de l’argent, où les patrons des lieux ou des maisons de production ne pensent déjà qu’à la rentabilité immédiate et se fichent éperdument de la qualité artistique de ce qu’ils diffusent ou refusent. Pour ces artistes, ceux qui vivaient de leur musique et ont du mal à présent, et ceux qui n’auront pas l’occasion de démarrer parce que les moyens fondent à vue d’oeil, le téléchargement est une catastrophe.

    Alors quelles solutions ? C’est un long débat. Mais le problème est réel, et ce ne sont pas de petites tirades nombrilistes comme celle de cet anar bidon qui arrangeront quoi que ce soit.

  9. Je découvre cette interview et me retrouve deoncerté par un discours pas forcément faux, mais si mal argumenté qu’on pourrait le croire de mauvaise foi.

    – Le piratage conbduit à la mort du cinéma français ?

    Est-ce qu’on ne pourrait pas d’abord questionner la qualité du cinéma français, son budget (forcément dérisoire face à Hollywood) ou même son business modèle (calquée sur la méthode US alors que marché et la production sont diffèrents) ?

    Si on arretait de vouloir nous faire croire qu’un bon film de “cinéma français”, c’est une super-production comme les Bronzé, on pourrait déjà avancer un peu.

    Car lLe Cinéma français a-t’il vraiment besoin de ces “blockbusters” pour se démarquer face aux productions US ?

    D’autant plus que sin prend l’exemple des bronzé, je ne sais pas si on peut considerer 9.6 millions d’entrée comme un échec et un abandon des salles – alors que plusieurs DVD piartes existent.

    – Pirate un film, c’est comme de voler une voiture dans un garage Mercedes.

    Comme le dit xixi, films et bagnole ce n’est pas la même chose. L’un est un bien matériel, l’autre pas.

    Et le piratage d’un film n’est pas du vol puisqu’il ne prive personne de sa propriété (ne pas confondre propriété matérielle d’un bien et propriété intelectuelle – Ca n’a pas grand chose en commun, en dehors du nom).

    On remarquera au passage que notre ami Thierry semble bien ancrée dans une version mercantilliste du cinéme.

    On aurait pu comparer le film à un tableau de maitre, une statue ou même à un livre, mais on préféré choisir la bagnole ou les médicaments…

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