Ce post aurait plus de poids s’il avait été écrit par Sergey Brin (que je vais croiser la semaine prochaine d’ailleurs) mais je pense qu’il permettra d’aider tous les nouveaux entrepreneurs voulant se lancer dans le Net et dont une partie d’entre eux me contactent ces derniers temps.
J’ai été aussi invité au capital de plusieurs startups afin de les conseiller suite à mon expérience et me suis rendu compte de beaucoup d’erreurs de bases que les fondateurs peuvent faire à la création de leur entreprise ou lors d’une levée de fond.
1. Tout d’abord…Qu’est ce qu’une bonne startup ?
Une bonne startup est avant tout une équipe. Ce que je dis à chaque fois est qu’une startup pour réussir doit disposer au sein de son équipe des 3 compétences suivantes:
– Technique
– Marketing Commercial
– Finance
L’idéal est donc de démarrer à 3 associés au minimum ayant chacun une de ces compétences. Il est très très rare de trouver une personne pro dans les 3 domaines (si j’y réfléchis bien, je n’en connais aucune en fait).
Si vous êtes un super technicien avec une fabuleuse idée ou si vous êtes un super vendeur, faites vous recruter…Si vous voulez lancer une entreprise, il va falloir apprendre à s’associer et à monter cette Dream Team
2. On ne lève pas des fonds comme on obtient un crédit à la banque pour l’achat de son appart.
J’ai reçu un email cette semaine d’une personne voulant lever 2 millions d’euros alors que
1. Son site n’est même pas prêt
2. Qu’il est seul et sans associé
3. Qu’il ne génére aucun revenu
Quand je lui ai répondu cela, il m’a dit “oui mais l’idée est absolument révolutionnaire”. Même s’il avait raison, on ne crée pas une entreprise sur une idée mais sur une capacité à mettre en oeuvre rapidement cette idée.
Certaines personnes veulent aussi lever des fonds pour développer leur site et essayent de récolter les fonds nécessaires avec des maquettes. Un VC m’avait dit il y a quelques années “si un entrepreneur n’arrive pas à récolter quelques dizaines de milliers d’euros pour développer un site auprès de son entourage ou même à les mettre lui même, nous aurons de forts doutes sur sa capacité à diriger une multinationale qui pourra valoir des dizaines voire centaines de millions de dollars à 5 ans”.
Ici aussi, trouvez votre associé technique et développez le site ensemble. Il est de toutes façons indispensable à ce que le site soitdoive être développé par l’un des actionnaires de l’entreprise qui pourra toujours reprendre son développement au cas où l’un des prestataires ou salariés quitte le navire.
Pour finir, ne levez pas de fonds pour financer votre salaire. Ce n’est pas le but…et si vous cherchez un job, je vous conseille vivement de prendre un poste ailleurs. Vous risquez grandement de gagner plus et d’être bien plus tranquille. (Mise à jour: Lire les commentaires de ce post pour plus d’infos à ce sujet)
3. Lever des fonds prend beaucoup de temps
Il faut parfois se demander s’il ne vaut pas mieux passer son temps à aller chercher des clients plutôt qu’à aller faire le tour des VC pendant des mois. Une société financée par ses clients vaut de l’or à notre époque…et si vous arrivez à générer des revenus conséquents, ce seront les VC qui vous coureront après et pas l’inverse.
Une levée de fonds en ce moment prend entre 4 à 6 mois pour être vraiment concrétisé sauf exceptions.
4. Lever des fonds peut tuer votre entreprise
Prenons un exemple. Vous décidez de lever des fonds (1 million d’euro). Vous lachez 30% du capital (en général à chaque tour de table, la dilution est de 20 à 40% en fonction des négociations). Votre valorisation est donc désormais supérieur à 3 millions d’euros. Je fais faire le vieux mais 3 million d’euros = 20 millions de francs!
Vous n’avez à peine démarré et votre entreprise vaut 20 millions de francs sur le papier (soit plus que ce 10 générations de votre famille ont amassées au cours de leur vie)…mais ce n’est que du papier. Désormais, pour que vos investisseurs soient contents, il faut qu’ils aient un retour sur investissement d’au moins 3 ou 4 (leur objectif est bien supérieur d’ailleurs) donc que votre société soit vendue entre 80 et 100 millions de francs (je continue à utiliser mes francs…ca permet de mieux se rendre compte de quoi on parle). Si ce n’est pas le cas, votre startup ne sera pas considérée comme une startup successful par 99% des VC de la place.
Le défi est donc énorme et éprouvant et c’est un véritable choix de vie que vous allez prendre car vous avez peu de chance d’y arriver.
Que voulez vous faire ? Tenter le coup et vivre à 1000 à l’heure pendant des années avec très peu de chance de s’en sortir ou ne pas lever de fonds et faire croitre son entreprise doucement et simplement.
Ce choix est très difficile et je vous conseille de bien réfléchir avant de vous y mettre. Il y a très très très peu d’entreprises qui arrivent à atteindre ces objectifs.
Je vais vous raconter une petite histoire: Une entreprise que je connais a la possibilité actuellement de se faire racheter pour 10 millions d’euros. Wow, tout le monde pourrait applaudir mais le problème est simple: leurs investisseurs sont rentrés au capital à une valeur similaire. Les fondateurs sont donc condamnés à devoir bosser beaucoup plus et à tenter d’attendre un sommet encore plus infranchissable afin d’enrichir leurs investisseurs.
Certains fondateurs sont sereins (moi je le suis par exemple), d’autres (dont ceux là) ont peur et se rendent compte de l’erreur qu’ils ont faite d’avoir été trop gourmand auprès de leurs premiers investisseurs.
5. Ne soyez pas TROP gourmand avec vos investisseurs.
Maintenant que je vous ai expliqué le cas ci dessus, vous comprendrez ce conseil. Ne soyez pas trop gourmand…Plus vous obtiendrez une valorisation élevé de vos investisseurs au 1er tour de table, plus votre chance de réussir sera faible. Ceux-ci ne vous laisseront pas vendre l’entreprise à un prix bas alors que des investisseurs ayant pu rentrer à un prix inférieur auraient bien été contents de céder leurs parts.
En Seed (site développé et équipe de 3/4 personnes), mon conseil est de lever 300.000 euros sur une valorisation post money de 1 à 2.5 million d’euro. Jamais beaucoup plus.
En Seed+ (site développé et lancé + équipe de 7 personnes) , levez aux alentours de 1 million d’euro sauf si vous pensez avoir véritablement un projet énorme.
Pour finir, des journalistes me demandent régulièrement “qu’est ce que vous diriez à quelqu’un pour le motiver à devenir entrepreneur?” .
Je leur répond : “Je n’ai pas besoin de le motiver, si quelqu’un a l’âme d’un entrepreneur, il n’aura besoin d’aucune explication ni motivation, il foncera directement”. Je rajouterais ici “Foncez, mais gardez la tête sur les épaules…Il y a très peu de Google et de Yahoo sur la planète”.
Bonne chance à tous !
PS: Certains de mes proches cherchent à investir dans de beaux projets, n’hésitez pas à me contacter après avoir bien lu les points ci-dessus.
Mise à jour: On me conseille de vous conseiller (je ne l’ai pas encore lu), le guide pour entrepreneurs d’Olivier Ezratty qui a l’air d’être très adapté aux entreprises spécifiquement françaises.
“ne levez pas de fonds pour financer votre salaire.” J’aurais mis cela en haut de la liste. On investit dans une société, pas dans l’appart de son gérant.
Le corollaire est d’ailleurs: n’espérez pas multiplier votre salaire par 50 juste parce que vous venez de lever quelques millions…
Merci beaucoup Jérémie, c’est très intéressant… !
Accessoirement, je suis financier (Dauphine), (e-)marketer (MS HEC et 4 ans de “terrain” comme responsable e-biz) et technique (développeur autodidacte plutôt confirmé). Ça existe donc… 😉
[…] 5 conseils importants aux nouveaux startuppeurs ! […]
Quentin, ne sois pas si prétentieux. Ton site ZePass montre bien que tu n’est pas un killer dans au moins 2 domaines (marketing et technique)
Ce que raconte Jérémie, c’est de créer une dream team, pas de réunir des gens justes bons. Zepass, ca sent le site fait par un bon autodidacte. Pas un killer.
Enfin bon peut-être as tu d’autres références qui pouveront que tu sais être un vrai killer dans un domaine.
Pas d’accord avec “ne levez pas de fonds pour financer votre salaire”, comme j’ai entendu récemment, “starvation is not a business strategy” et sans évidemment atteindre des extrêmes je pense que si des investisseurs misent sur des hommes, il est normal que cela comprenne des salaires corrects pour les fondateurs comme pour la team.
D’ailleurs, combien te rémunères-tu mensuellement Jérémie ?
“starvation is not a strategy”. d’accord. Mais tout est une question de mesure n’est ce pas? personne ne dit que le fondateur ne doit pas se payer “du tout”. Simplement, les investisseurs financent le projet, la société d’abord…et cela ne peut pas etre “que” le salaire du fondateur.. il faut completer l’equipe, mettre en place les infrasttructures, développer les produits, financer le marketing etc..une société n’est pas un “one man show”.
Je pense que il est légitime pour le/les fondateurs d’avoir un salaire. Après je pense que l’idée à retenir c’est qu’il faut qu’il ait de quoi vivre et pas forcement de quoi payer une Ferrari 😉
Laissez venir à vous les VC !
si votre idée vaut le coup , ils viendront tres vite !
Salut,
Contrairement à toi, j’ai rencontré des entrepreneurs très doués dans plusieurs domaines (technique, marketing, financier) mais toi tu parles “start-ups”, et là, je n’ai pas toujours l’impression qu’il y a de vrais “passionnés” derrière mais des arrivistes qui parfois (souvent même…) veulent vendre du vent à des gens qui espèrent revendre ce vent encore plus cher derrière…
Tu dis que selon certains si un entrepreneur n’arrive pas à trouver quelques milliers d’euros pour démarrer alors il n’arrivera pas à diriger une multinationale. Je ne pense pas que ce soit un critère fiable : une petite SARL et une multinationale ne se gèrent pas de la même façon, AMHA dans de nombreux cas (pas tous !) le fondateur doit laisser sa place, pour faire ce qu’il sait faire de mieux : remonter autre chose à la place…
Aussi un sujet dont tu ne parles pas est comment sont utilisés les fonds récoltés au début. On peut réduire les besoins en allant dans des pays où les coûts sont moins elévés, gagner en vitesse en allant où la bureaucratie n’est pas aussi lourde… Tiens, je serais curieux de discuter avec la personne qui cherche 2 millions d’euros…
Ce post je le “favorise”, comme le bon vin, il sera encore meilleur dans quelque temps …
Très intéressant point de vue et des conseils qui valent de l’or ! N’as tu jamais pensé à en faire un guide, voire une simple to-do list ?!
En complément à cet excellent post, je suggère la lecture du “L’accompagnement des start-ups high-tech en France” par Olivier Oezratty (http://www.poto-mitan.com/archives/79).
De mon expérience au sein de RiskAngel, trop de porteurs de projets ne travaillent pas suffisamment la clarté de leur discours et oublient que les 3 premières phrases prononcées sont cruciales: vous accrochez votre auditoire, ou vous l’ennuyez … La communication et plus précisément votre capacité à faire un pitch clair, synthétique et percutant contribue plus que vous ne le pensez à la réussite de votre démarche entreprenariale.
[…] lire également, le post de Jeremie Berrebi “5 conseils importants aux nouveaux startuppeurs” Category: Strategy, Innovation, News, Management, funds | « L’alchimie des […]
Simon, Gaelle et Fabien; on paie son salaire sur les ventes et le business généré, pas sur l’argent des actionnaires.
Post très intéressant mais on se base ici sur de “gros projets” et du coup la troisième compétence n’est plus une variable mais une constante. Et je pense qu’il faut modérer cette compétence en fonction du projet, à savoir que le financement initial dépendra de l’activité, du produit, des besoins. Par exemple, je ne suis pas persuadé qu’un service style forumactif est nécessité d’un grand financement au départ.
Maintenant, là où tu as raison, c’est qu’une personne ne peut pas avoir TOUTES les compétences requises et ce serait très prétentieux que de le penser. Pour ma part, je me débrouille, mais je connais mes lacunes et surtout mes limites dans chacun des domaines d’activité que je suis obligé d’occupé.
Concernant la demande par e-mail de cette personne recherchant 2 millions d’euros, peut-être que l’idée est très bonne mais on a tous des idées révolutionnaires. En tant que porteurs de projets/créateurs, on est persuadé qu’on a l’idée du siècle. Et c’est normal d’être convaincu de son projet. Malheureusement, on peut très vite être refroidi si l’idée n’est pas assez développée.
>Vous risquez grandement de gagner plus et d’être bien plus tranquille
Je confirme 😀
> Il y a très peu de Google et de Yahoo sur la planète”.
C’est le problème aujourd’hui avec Internet, je crois qu’il y a beaucoup trop de personnes qui croient encore que le net est un eldorado et que l’on peut y faire fortune rapidement. Bien sûr ça arrive, on en a des exemples régulièrement, mais c’est tout de même très rare. Il faut avoir la bonne idée, les compétences pour la développer et surtout un peu de chance (si si, ça aide).
>De mon expérience au sein de RiskAngel, trop de porteurs de projets ne travaillent pas suffisamment la clarté de leur discours et oublient que les 3 premières phrases prononcées sont cruciales: vous accrochez votre auditoire, ou vous l’ennuyez … La communication et plus précisément votre capacité à faire un pitch clair, synthétique et percutant contribue plus que vous ne le pensez à la réussite de votre démarche entreprenariale.
Je pense surtout qu’un porteur de projet qui n’est pas capable de présenter leur idée c’est que :
– soit il n’est pas convaincu
– soit son projet n’est pas prêt et pas assez travaillé
– soit son idée est bonne à jeter à la poubelle
> Laissez venir à vous les VC !
si votre idée vaut le coup , ils viendront tres vite !
C’est vrai. Mais je rajouterai que si vous êtes contacté par un VC, gardez la tête froide et ne lancer pas votre développement tant que tout n’est pas signé. J’ai été contacté il y a un an, on devait mettre ça en place sous quelques mois, “c’était sûr”, tout était sur papier, mais le contrat définitif, je ne l’ai jamais reçu (parait-il qu’il s’est perdu à 2 reprises). Heureusement, que je n’ai pas anticipé et lancé mes projets avant, cela aurait pu emmener ma société directement dans le mur.
Merci à tous pour vos commentaires et les différents messages privés que j’ai reçu. Je me doutais que le sujet allait plaire.
Je vais essayer de répondre aux quelques interrogations
1. Ne pas lever des fonds pour payer son salaire.
Vous n’avez pas compris ce que je voulais dire (ou je me suis peut être mal exprimé). Ce que je disais était que vous ne devez pas lever des fonds lorsque vous êtes à la recherche d’un gagne pain et avez donc besoin d’un salaire. Si vous êtes dans cette situation, l’investisseur pensera qu’il investi pour faire vivre le gérant au lieu de faire vivre l’entreprise. De plus, si vous souhaitez gagner votre vie avec un bon salaire tous les mois, il y a beaucoup d’autres méthodes beaucoup plus simples que celle de gérer une entreprise de ce genre.
Toutefois, évidemment, les fondateurs de startups doivent être bien payés car ils doivent avoir l’esprit libre pour pouvoir s’occuper de leur startup et non pas essayer de se soucier de la manière dont ils vont payer leur loyer à la fin du mois. Ces entrepreneurs ne seront pas autant payés que s’ils étaient salariés…Ils seront aussi souvent moins payés que d’autres salariés de leur entreprise mais leur salaire reste qualifié de décent.
Je ne divulguerais pas mon salaire désolé…Nous sommes en France et cela n’a jamais été sain de dévoiler quoique ce soit de ce genre.
2. Je ne parle ici que de startup, pas d’entreprise traditionnelle
Une startup comme son nom l’indique doit avoir un projet à très forte et rapide croissance. C’est pour cela que les 3 compétences que je cite sont indispensables. Quand vous pilotez une fusée…un seul pilote ne suffit pas même s’il doit toujours avoir un seul “commandant de bord”.
3. Les startups sont montés par des arrivistes.
Olivier, penses tu que Marc Simoncini, Loic LeMeur , Pierre Kosciusko Morizet sont des arrivistes? Nous étions tous là avant qu’internet n’explose , nous y étions quand Internet allait mal et nous sommes là quand internet va mieux….
Toutefois, tu as raison, il y a beaucoup d’arriviste dans ce secteur mais je n’en connais aucun ayant fait long feu dans le secteur. Ils ne résistent pas aux tempêtes… (et nous savons tous que dans ce secteur, les tempêtes ne manquent pas)
4. Comment utiliser les fonds levés ?
Excellente question d’Olivier qui je pense donneront lieu à un autre post. Le sujet est complexe.
Tu nous parles d’équipe et tu nous donnes des noms d’entrepreneurs sans citer ceux qui font équipe avec eux 😉
La question de l’utilisation des fonds m’a fait repenser à un vieil article qu’on avait publié juste avant l’éclatement de la bulle Internet :
<a href=”http://www.acbm.com/virus/num_15/monter-start-up.html” title=”Start up : mode d’emploi” 😉
Merci Jeremie pour cet article fort instructif.
Je pense que tes conseils sont des plus utiles, et comme tu le dis si bien, tout le monde à des idées révolutionnaires mais cela est loin de suffire. Ce qui est important finalement, c’est l’implémentation, la réalisation de cette idée par une equipe compétente. Et pour ce faire, il est très important d’avoir une équipe complémentaire pour monter le projet.
J’ai toujours eu des idées pleins la tête mais cela n’a jamais abouti. Pourquoi ? Parce que je n’avais tout simplement pas toutes les compétences. Je ne les ai toujours pas d’ailleurs, mais j’ai établie un réseau me permettant de développer l’une de ces idées, une idée qui je l’espère remportera un certain succès. Ma démarche est bien sûr de monter un business plan mais au delà de ce pre-requie, nous avons entrepris de monter une démo fonctionnelle car je considère que rien ne vaut de voir le service en action et ce même si ce dernier est basique.
Comme cela a si bien été dit, je pense qu’un beau projet attire les VC ou tout type d’investisseurs. Cela dit, comme tu le fais remarquer, les investisseurs attendent un retour sur investissement et dans certains cas exigent une certain pouvoir sur la start up. C’est d’ailleurs peut être l’une des raison pour laquelle Xobni à refuser l’offre de rachat de Microsoft…
Pour finir, je tenais à faire remonter la problématique de la complémentarité de l’équipe. Je suis chef de projet et mon réseau est donc essentiellement composé de personnes issues de la technique. A l’heure actuelle, nous n’avons pas de profils purement marketing/commercial et financier. Actuellement, cela n’est pas obligatoire (encore que cela serait fort utile) mais très bientôt ces profils seront absolument nécessaire. La question est de savoir ou les dénicher, sous quelles conditions etc…Quelle est ton expérience sur Zlio, quelle était ton domaine de compétence, comment as tu connus les autres associés ? Bref, je suis preneur de tout nouveaux conseils et te ferais parvenir, dés qu’elle sera prête, un accès à notre démo pour que tes proches puissent investir s’ils y trouvent autant de potentiel que notre équipe ;o)
@Olivier: Je parle d’équipe mais aussi de commandant de bord. C’est comme cela, il y a une personne qui représente l’entreprise comme il n’y a qu’un président de la République.
Merci Jeremie pour ce billet intéressant qui étant donné ton expérience a encore plus de poids.
Si tu fais un billet sur le thème “Comment utiliser les fonds”, je te remercie par avance 😉
Filemon > ouh lala, tu m’as bien remis en place…
C’était mérité si mon message me faisait passer pour prétentieux, ce que je ne voulais surtout pas. Je voulais simplement dire à Jérémie qu’il pouvait vraiment exister des triples compétences…
Par rapport au site zePASS, je te confirme que cela n’illustre pas bien mon propos… tout simplement car il s’agit, dans la version actuelle, d’un laboratoire (donc maintenu comme tel…). Mon activité professionnelle concernait d’autres sites, et aucun travail ergonomique, en particulier, n’a été réalisé sur zePASS.
Cependant, si tu le veux bien, je te donne RDV dans 1 mois environ sur ce même site, non pas pour que tu revois ton jugement sur ma personne mais pour que au moins tu ais une autre image de ce site. Il aura bien évolué (deux années de travail vont être mises en ligne).
Je t’aurai bien envoyé un mail à ce moment là, mais tu es resté anonyme dans ton message à la Brice de Nice… 😉
Sans rancune aucune, bien entendu !
J’ai vu pour l’heureux évènement. Félicitations !
Prenez le temps de profiter de votre famille. La réponse à mon post peut souffrir un peu d’attente. Sans problème.
Je suis le papa de 2 garçons. Je sais ce que c’est 😉
Cordialement.
[…] flux, je viens de tomber sur un billet de Jeremie Berrebi, fondateur de Zlio notamment, qui offre 5 conseils importants aux nouveaux startuppeurs. Autant vous le dire tout de suite : je n’ai pas lu ce billet. Non. Je m’en suis […]
[…] par mon dernier article intitulé “je suis un entrepreneur à l’ancienne“. Jeremie Berrebi de Zlio (sur son blog) et Dylan Goubin-Dahan (chez Geekement correct à partir de 07:17) de Neobe […]
[…] par mon dernier article intitulé “je suis un entrepreneur à l’ancienne“. Jeremie Berrebi de Zlio (sur son blog) et Dylan Goubin-Dahan (chez Geekement correct à partir de 07:17) de Neobe […]
Je suis moi même en train de monter mon affaire. Pas de miracle, on doit commencer petit et grossir petit à petit, on gère plus facilement son évolution. Si on évolue , la confiance évolue, mais par contre il faut par croire que tout le monde à cette vision. Il existe des gens qui ne croient jamais à rien, même avec les preuves devant les yeux, la jalousie existe ça s’appelle l’envie , beaucoup de gens voudraient faire mais n’osent pas, et ils n’acceptent pas que d’autres surtout dans leur entourage réussissent. On doit surtout faire abstraction de sa famille et de ses amis, mais fréquenter des personnes professionnels, qui sont installés et qui seront souvent les meilleurs conseillés. Ils vous feront souvent des réflexions , difficiles à accepter car souvent réalistes qui vous remettent les pieds sur terre mais qui vous feront avancer à grands pas si bien sûr vous les acceptez.
Travailler, ne pas hésiter à se remettre en question et surtout avoir un objectif sérieux , réaliste et tenir le cap.
Foncez et bon courage.
Bonjour Jeremie,
Merci pour ce post très instructif et concret. Juste une petite question qui me tracasse depuis un bout de temps à propos de la levée de fonds et du salaire du fondateur. Je rêve de créer mon entreprise, je conseille des amis qui créent leur entreprise etc… malheureusement, j’ai une bel épée de damocles (emprunt etudiant) au dessus de la tête qui m’empeche de concretiser ce reve… Donc je travaille et mets de l’argent de côté… Mon but : commencer à murir et travailler mon projet pdt que je suis en poste, puis le monter en vivant de mes économies pdt quelques mois.
Question : quand il n’y a plus d’economies, qu’il y a le loyer et l’emprunt, comment vis-tu? J’aimerais aussi savoir ce qu’il en est des assedic pour les créateurs… j’ai beau me renseigner, j’ai l’impression qu’à partir du moment où tu as démissionné, c’est très aléatoire…
NB : j’accompagne deux projets dont un est déjà lancé, l’autre en cours de dèv… Tu as toujours des amis qui cherchent à investir?
@Jeeps: Cest très simple. Tu dois trouver des clients qui te payeront tes premiers mois. C’est ce que j’ai fait à la création de mon entreprise en 1997. J’avais quelques clients qui me permettait de me payer moi et mon premier salarié. Sinon, effectivement, tu peux te retrouver dans une situation délicate.
Tu peux aussi trouver des premiers investisseurs potentiels qui te payeront un salaire minimum pour que tu puisses payer tes frais…en attendant que tu t’augmentes dès que le CA commence à rentrer.
PS: Oui, j’ai toujours des amis qui cherchent à investir.
Très intéressant de lire ces commentaires. Je me permets juste d’apporter quelques éléments :
– A ma connaissance, Neobe n’a pas levé de fonds. Dylan (un copain) a eu la patience et pertinence de faire évoluer son entreprise en en gardant el controle
– Après 2 levées de fonds réussies, il faut savoir 3 choses :
1 – l’équipe compte tout autant, si ce n’est plus, que le projet
2 – discuter avec des VC et des business angels n’a rien à voir, ni dans le discours, ni dans le fond
3 – discuter en France ou dans des pays anglosaxons (spécifiquement USA et Angleterre) n’a rien à voir ! Les exigeances n’ont rien à voir et l’implication d’un VC américain dans la gestion de l’entreprise est bien plus profonde que les VC “made in France”. Après, c’est un choix stratégique des dirigeants que d’aller chercher un type d’investisseur ou un autre. Comme je l’ai lu dans les commentaires, une levée de fonds peut tuer une entreprise. il est essentiel de savoir de quelle façon votre nouveau partenaire va intervenir dans la gestion de votre entreprise, de vos projets, de vos décisions …
Pour terminer, il y a une piste dont un parle peu lorsqu’on cherche à monter un projet, c’est tout simplement d’aller voir des entreprises du secteur et de s’appuyer sur leur structure. Souvent, ces entreprises cherchent de la croissance et ça coûte moins cher de monter un projet que de racheter une entreprise. C’est également moins risqué pour elles …
[…] 5 conseils importants aux nouveaux startuppeurs ! Une bonne startup est avant tout une équipe. En effet, on ne crée pas une entreprise sur une idée, mais sur une capacité à mettre en oeuvre rapidement cette idée. L’auteur nous gratifie d’autres excellents conseils dans cet article. […]
Intéressant, merci. Cela dépend des projets, mais des compétences graphiques et ergonomique peuvent être décisives.
Bonsoir,
Je suis un jeune entrepreneur et me lance dans une grande aventure avec un ami.
L’idée…
Révolutionnaire mais vous deviez vous en douter lol.
Laisser moi le bénéfice du doute.
Imaginons…
-Que nôtre idée soit très prometteuse (B to B). Très…
-Que chaque potentiel client (entreprise) contactés soit prêt à nous rejoindre.
-Qu’une partie de ces dits clients soit emballés mais attendent le site.(Très gros site… Donc cher)
-Que les premières lettres d’intentions arrivent (sans toutefois faire gagner des (vrai) €uros.
Voila donc que le bébé est né, seulement malgré l’engouement des futurs clients. Il n’y a pas de sous. Ou trop peu. Ou virtuel (lettres d’intentions)
Les deux créateurs en sont à leur première entreprise. B.P fini, débute le stade des aides et levé de fond.
Les deux créateurs n’ont d’entrepreneur que leur fonction. Car d’expérience ils n’ont pas et ne sont ni spécialisé, marketing, ni finance, ni technique.
Seulement à lire ici et là. Cela en serait un crime.
Ma question sera donc : Que nous suggéreriez vous ? Sachant que nous n’avons aucune velléité de grever le budget de la société par nos salaire la première année.
Que nous sommes conscient de la plupart de nos manques et ne sommes fermé à aucune collaboration, tant que celle ci soit un réel très gros apport de valeur ajoutée.
Nous manquons de compétences, mais savons cernés nos défauts et avons un gros bébé.
SO… Alors il y a moyen de faire affaire ?
PS: Malgré tout lol un très gros cabinet d’avocat d’affaire nous suit et mon expérience dans le milieu de la télévision me permettra de faire naître des interviews et dossiers (à la TV)sur nôtre société le jour ou celle ci sera finalisée.
PS: remerciement à tous ces blogs dont capitalsocial.fr,simpleentrepreneur.com et enviedentreprendre.com
Qui nous permettent de nous nourrir de vos expériences et connaissances.
@Jeeps et jeremy
Le meilleur moyen pour démarrer (sans salaire (et sans clients) : les ASSEDIC.
Conseil d’entrepreneur
Boris
Bonjour,
Fondatrice d’une start-up en phase d’amorçage. Je vous remercie pour cet article très instructif et qui me conforte dans ma stratégie de développement de ma boîte.
A bientôt peut-être le jour où nous serons devenu un peu plus grand.
A.
>> ne levez pas de fonds pour financer votre salaire.
Il me parait cependant normal et nécessaire de se rémunérer à hauteur de ce qu’on paierait quelqu’un pour faire le même travail.
Un entrepreneur dont l’esprit est pollué par des angoisses de fins de mois a peu de chance de donner son maximum.
J’ai l’impression qu’il traine dans les esprits une idée malsaine d’héroïsme spartiate qui voudrait que seul le succès soit rétribué et non l’effort pour tenter d’y parvenir.
L’argent est un outil parmi d’autres pour parvenir à une fin – en dépit du fort rapport émotionnel qu’on entretient avec lui – mais l’entrepreneuriat n’a pas de raison d’être une ascèse si ça n’avance à rien.
L’entrepreneur, s’il veut aboutir doit aussi manger dormir, nourrir ses enfants qu’il néglige déjà trop et recevoir son courrier sans ressentir la morsure des angoisses de recommandés.
Bref, une bonne hygiène de vie et des moyens qui compensent (et non pas récompensent) l’effort limiteront le risque de se planter héroïquement.
Comme beaucoup de choses dans l’univers startup c’est probablement une évidence contre-intuitive…